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N°158- PAPAOUTAI

feuille paroissiale N 158

 

PAPAOUTAI

Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ? Ça doit, faire au moins mille fois que j’ai Compté mes doigts

Où t’es, papa où t’es ?
Où t’es, papa où t’es ?
Où t’es, papa où t’es ?
Où, t’es où, t’es où, papa où t’es ?

Où est ton papa ? Dis-moi où est ton papa ? Sans même devoir lui parler Il sait ce qui ne va pas
Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ? Ça doit, faire au moins mille fois que j’ai Compté mes doigts

Nous connaissons cette magnifique chanson de STROMAE.

Samedi dernier, j’étais dans le train en direction de Paris. C’était le dernier week-end des vacances. Je fus étonné de voir le grand nombre de papas accompagnant un ou deux enfants. Visiblement, il s’agissait bien d’un accompagnement, car seuls les enfants avaient des bagages à la différence des familles qui, de retour de vacances, étaient lourdement chargées. Manifestement, tous ces papas avaient eu la chance de pouvoir accueillir leur enfant pour les quelques jours de vacances. Dans quelques heures ce sera la séparation, le déchirement sans-doute, pour quelques-uns d’entre eux.

Certes, nous sommes témoins qu’un grand nombre de familles éclatées, recomposées, sont des foyers d’amour où les enfants grandissent, certes éloignés de l’un des leurs, mais sans le sentiment d’abandon. Tout est fait pour que les liens persistent et se consolident. Néanmoins, pour ceux d’entre-nous qui eurent la chance de grandir auprès de parents unis et aimants, il est déroutant de voir ce papa portant le sac et le doudou de son enfant sur le quai de la gare.

Toi Seigneur qui te révèle à nous comme un Père tout amour, parfois tu nous sembles aussi bien lointain et silencieux. Trop souvent dans la prière nous aurions envie de chanter, de crier Dieuoutai ? Petit à petit, jour après jour nous apprenons de toi que tu n’es pas un intermittent de l’amour, que tu es bien présent à notre vie, à nos épreuves, à nos projets ! Tu es présent, tu es cadeau, merci Seigneur !

Bonne semaine à tous.

Fraternellement, abbé Bruno