N°42- EN VACANCES

feuille paroissiale N°42

En vacances chez des amis, Sylvie m’interroge : « me trouves-tu en forme ? ». Victorine lui répond : « Lorsque l’on commence à faire du rangement dans ses placards, c’est que l’on commence à faire du rangement dans sa tête ! » Sylvie avait passé l’après-midi à ranger et nettoyer le cellier de la maison.

Ainsi donc, mettre de l’ordre dans ses affaires, dans sa vie est souvent signe de bonne santé. L’été est sans-doute un temps favorable pour le toilettage. N’en serait-il pas de même pour notre vie spirituelle ?

Et si nous prenions un peu de temps pour nous poser, pour relire les paraboles de la miséricorde dans l’Evangile de St Luc au chapitre 15, regarder ce dont nous pouvons être fier, ce qui nous rend heureux, les temps de gratuité, de bonheurs partagés, notre participation à la construction d’un monde plus humain, ce que nous recevons, ce que nous prodiguons au sein de notre famille, de nos réseaux associatifs, professionnels. Mais aussi prendre le temps de mesurer nos échecs, nos maladresses, faire le tri de tout ce qui encombre nos espaces vitaux. Aérer, ranger, trier… mais également se donner des objectifs, resserrer des liens distendus… Ce qui est vrai dans le cellier de ma maison, l’est de mon agenda, de mes occupations, de mes responsabilités humaines mais aussi de ma vie spirituelle. N’ai-je pas à faire le point avec le Bon Dieu ? l’Espérance Chrétienne est-elle bien vivace, ma foi et ma confiance sont-elles inébranlables, la charité serait-elle vacillante ?

Et Sylvie de conclure : « je suis fière de mes carreaux, on y voit plus clair ! »

Ami lecteur, puisses-tu avec moi prendre le chiffon, la raclette, le seau et la serpillère, l’Evangile aussi… puissions-nous y voir plus clair, que le beau soleil de l’été entre chez toi, chez moi… ainsi :  « la lampe sera mise au centre de la maison, elle brillera pour tous ceux qui sont dans la maison, notre lumière brillera devant les hommes, ils rendront gloire à notre Père qui est aux cieux. » Mtt 5, 13ss.

Bonne semaine à tous.

Abbé Bruno