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N°69- FAIRE un BREAK

feuille paroissiale N 69

 

Faire un Break : un mot sans doute peu poétique qui signifie « faire une pause, une courte interruption ».

Pour certains ce sera un temps de vacances, un départ. Il faudra boucler ses valises, emporter le nécessaire et partir sous d’autres cieux pour souffler, s’éloigner du cadre de vie habituel, rencontrer d’autres personnes qui nous sont moins familières. S’échapper du quotidien pour mieux le retrouver au retour.

Pour d’autres ce sera sur place, mais en changeant les habitudes, les horaires : se lever une heure plus tard ou plus tôt, supprimer un élément qui d’ordinaire est chronophage : l’ordi, la télé…. Pour s’adonner à un peu de sport, à la lecture, à la prière, à des visites gratuites…

Il est nécessaire de temps en temps de rompre avec le rythme habituel, de casser ce qui peut devenir une routine, afin de mieux assumer, lorsque ce « break » prend fin, les engagements et les responsabilités qui sont les nôtres.

Jésus nous en donne l’exemple, nous le voyons régulièrement se retirant sur la montagne, auprès du lac, au jardin des oliviers ou dans le désert. Il se ressource auprès de son Père, il reprend des forces avant d’affronter un moment important de sa mission ; il s’éloigne de la foule qui parfois l’oppresse…

C’est un temps de vacances, ce sera pourquoi pas un temps de retraite, ne serait-ce qu’un week-end, dans une abbaye (au Mont des cats), dans une maison d’accueil (Condette). Moment de solitude ou de prière auprès d’une communauté religieuse, bible en main pour retrouver une intimité avec le Seigneur, prendre du recul ou de la hauteur…

Oui, il est bon de casser le rythme, de faire une pause, de retrouver un peu de simplicité et de fraicheur. C’est ce que je souhaite à chacune et chacun d’entre vous : faire le « break » pour éviter le « Burn Out ». Beurk ! Vraiment nous sommes de plus en plus pollués par le franglais, on n’a pas le choix, là encore on assume ! (Si cela vous amuse cherchez donc le terme correspondant : je fais une courte pause pour ne jamais entrer dans le dégoût, ainsi nous éviterons le syndrome d’épuisement). Ce fut la seconde de récréation !

Allez bonne semaine à tous, je vais souffler !

Abbé Bruno

 

 

 

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