N°84-LA PORTE

feuille paroissiale N 84

 

 

 

La Porte :  Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;

Cette phrase nous l’avons entendue dimanche dernier au cours de la liturgie. « Je suis la porte ». Des portes nous en franchissons des quantités tout au long du jour. La porte de notre habitation, celles de nos lieux de travail, d’achat, celles de nos visites. La maison paroissiale possède plus de 20 portes. Ces portes ouvrent sur l’extérieur, elles permettent le passage d’une pièce à l’autre. Certaines aident à l’isolement, d’autres facilitent la contemplation et laissent passer largement la lumière, je pense aux baies de la cuisine.

La porte d’entrée est sans-doute la reine d’entr’elles. Un visiophone permet de visualiser celui qui en sollicite l’accès. Nous pouvons à distance dialoguer, actionner le portail pour que celui-ci laisse entrer celui qui sollicite une rencontre. Un code facilite l’accès à toutes celles et tous ceux qui participent à la mission de la paroisse. Ainsi donc chacun peut se sentir chez soi. Il nous faut nous mettre à la portée de celui qui frappe, comprendre, écouter, dialoguer, répondre, le but est qu’à partir d’une demande chacun ait envie de revenir, jusqu’à prendre sa part dans l’action commune.

« Excusez-moi de vous déranger », ainsi commence généralement la conversation. « Mais vous ne me dérangez pas ! ». Que serait la vie d’un prêtre sans ces nombreux dérangements quotidiens.

« Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira »

Jésus lui-même nous invite à sortir, à ne pas rester sur notre faim, à oser frapper pour solliciter… Dieu peut-il trouver le repos ? A toute heure du jour et de la nuit, les demandes affluent.

« Si vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! » »

« Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.  Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. »

Seigneur aide-moi à laisser ma porte ouverte à l’imprévu, ce pourrait être toi le pauvre qui frappe. Serait-ce que tu ne connais pas le code d’accès à ma vie intérieure ? Viens-vite Seigneur que je te le donne !

 

Bonne semaine. abbé Bruno