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1ère Lecture biblique

Comme dans toute messe du dimanche, deux textes seront lus à votre célébration. Ces textes, tirés de la bible permettent aux Chrétiens de fortifier leur foi et d’entendre l’enseignement de Jésus.

Pour la 1ère lecture : vous choisirez :
Un passage de la bible
ou
un texte profane parlant de l’amour, un poème…

Vous pouvez aussi choisir un tout autre texte de la bible ou venant d’ailleurs, que vous aimez particulièrement et qui bien sûr sera adapté pour un mariage.
Ce texte sera lu par un membre de votre famille ou un ami.

Ci-dessous un large choix de textes pour la 1ère lecture biblique. Si vous préférez une 1ère Lecture profane, cliquez sur l’onglet ci dessus.

Les textes bibliques de la 1ère lecture sont tirés de l’ancien testament et des actes des apôtres. L’Ancien testament c’est l’histoire du peuple hébreux jusqu’à la naissance de Jésus.
A chaque texte, la référence est indiquée : le nom du livre (ex le Genèse) ainsi que le chapitre (1) suivi des versets (26-28). Vous pouvez ainsi la retrouver dans la bible si vous le souhaitez.

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– 300 –
Lecture du livre de la Genèse 1, 26-28 31 a

Au commencement, Dieu dit :
“Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer,des oiseaux du ciel, des bestiaux,
de toutes les bêtes sauvages
et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre.”

Dieu créa l’homme à son image ;
à l’image de Dieu il le créa ;
il les créa homme et femme.

Dieu les bénit et leur dit :
“Soyez féconds et multipliez-vous ;
remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres
des poissons de la mer,
des oiseaux du ciel
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre.”

Dieu vit tout ce qu’il avait fait :
c’était très bon.


– 301 –

Lecture du livre de la Genèse 2, 18-24

Au commencement,
Dieu dit :
“Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra”.

Avec de la terre, le Seigneur Dieu façonna
toutes les bêtes des champs et tous les oiseaux du ciel,
et il les amena vers l’homme
pour voir quels noms il leur donnerait.

C’était des êtres vivants,
et l’homme donna un nom à chacun.
L’homme donna leurs noms à tous les animaux,
aux oiseaux du ciel et à toutes les bêtes des champs.

Mais il ne trouva aucune aide qui lui corresponde.
Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit.
Le Seigneur Dieu prit de la chair dans son côté, puis il referma.
Avec ce qu’il avait pris à l’homme,
il forma une femme et il l’amena vers l’homme.

L’homme dit alors :
“cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair.
On l’appellera : “femme”.”
A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu’un.


– 302 –

Lecture du livre de la Genèse 24, 48-51, 58-67

L’intendant d’Abraham avait été envoyé chercher une épouse pour Isaac.

Arrivé au pays d’origine de son maître, il rencontra Rébécca près de la fontaine, et il dit à Laban, frère de la jeune fille :
“j’étais venu prendre pour Isaac, Rébécca, la nièce de mon maître.
Le Seigneur m’a conduit chez toi par le bon chemin.
Je me suis prosterné pour l’adorer,
et j’ai béni le Dieu de mon maître.

Et maintenant, si vous voulez montrer à mon maître votre affection et votre fidélité, dites-le franchement ;
si vous refusez, dites-le moi aussi, pour que je sache dans quel sens me tourner.”
Laban et Bétuel, père de Rébécca, répondirent
“le Seigneur s’est prononcé, ce n’est pas à nous de choisir.
Voici Rébécca devant toi :
emmène-la, et qu’elle devienne l’épouse d’Isaac, comme l’a dit le Seigneur.”

Le lendemain, l’intendant dit aux parents de Rébécca :
“Ne me retardez pas, laissez-moi m’en aller.”
Ils appelèrent Rébécca et lui dirent :
“Veux-tu partir avec cet homme ?”

Elle répondit : “oui, je partirai.”
Alors ils laissèrent Rébécca et sa nourrice s’en aller avec l’intendant d’Abraham et ses hommes.
Ils bénirent Rébécca en lui disant :
“O toi, notre soeur, puisses-tu devenir la mère d’un peuple innombrable !
Que ta descendance occupe les places fortes de ses ennemis !”

Aussitôt, Rébécca et ses servantes montèrent sur les chameaux, et suivirent l’intendant.
Celui-ci emmena donc Rébécca.
Isaac habitait alors le Néguev.
Il était sorti à la tombée du jour lorsque, levant les yeux, il vit arriver les chameaux.

Rébécca, levant les yeux elle aussi, vit Isaac.
Elle sauta à bas de son chameau et dit à l’intendant :
“Quel est cet homme qui vient dans la campagne à notre rencontre ?”

L’intendant répondit : “C’est mon maître.”
Alors elle prit son voile et se cacha le visage.
L’intendant rendit compte à Isaac de tout ce qu’il avait fait.
Isaac introduit Rébécca dans sa tente ;
il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima.


– 303 –

Lecture du livre de Tobie 7, 9 c-10, 11c-17

Tobie dit à Ragouël, qui l’invitait à s’asseoir pour le repas :
“Je ne mangerai pas ici aujourd’hui, et je ne boirai pas,
si tu m’accueilles pas ma demande, et si tu ne me promets pas
de m’accorder ta fille Sara.”

Comme Ragouël hésitait et ne répondait pas à cette demande,
l’ange Raphaël lui dit : “Ne crains pas d’accorder ta fille à Tobie :
il est fidèle à Dieu et c’est lui qu’elle doit épouser ;
voilà pourquoi aucun autre n’a pu l’obtenir.”

Ragouël dit alors :
“je suis sûr maintenant que Dieu a accueilli ma prière et mes larmes
et je crois fermement qu’il vous a conduits tous deux jusqu’à moi,
pour que ma fille épouse un homme de sa parenté,
suivant la loi de Moïse.

Et maintenant, Tobie, sois sans inquiétude : je te la donne.”
Il prit la main droite de sa fille et la mit dans celle de Tobie, en disant :
“Que Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob soit avec vous ;
que lui-même vous unisse et vous comble de sa bénédiction.”
On prit une feuille pour écrire, et l’on rédigea l’acte de mariage.
Après quoi ils festoyèrent en bénissant Dieu.


– 304 –

Lecture du livre de Tobie 8, 5-10

Le soir de son mariage.
Tobie dit à Sara :
“Nous sommes les descendants d’un peuple de saints, et nous ne pouvons pas nous unir comme des païens qui ne connaissent pas Dieu.”
Ils se levèrent tous les deux et se mirent à prier ensemble avec ferveur.
Ils demandaient à Dieu sa protection.

Tobie disait :
“Seigneur, Dieu de nos pères, que le ciel et la terre te bénissent, ainsi que la mer, les sources, les fleuves et toutes les créatures qui s’y trouvent.
C’est toi qui as fait Adam avec la glaise du sol, et qui lui as donné Eve pour l’aider.
Et maintenant, Seigneur, tu le sais : si j’épouse cette fille d’Israël,
ce n’est pas pour satisfaire mes passions,
Mais seulement par désir de fonder une famille qui bénira ton nom dans la suite des siècles.”

Sara dit à son tour :
“Prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous, puissions-nous vivre heureux jusqu’à notre vieillesse tous les deux ensemble”.


– 305 –

Lecture du Cantique des cantiques, 2, 8-10. 14-16 a ; 8, 6-7

Voici mon bien-aimé qui vient !
il escalade les montagnes, il franchit les collines,
il accourt comme la gazelle, comme le petit d’une biche.
Le voici qui se tient derrière notre mur ;

il regarde par la fenêtre, il guette à travers le treillage.
Mon bien-aimé a parlé ;
il m’a dit :
“Lève-toi mon amie, viens, ma toute belle.
Ma colombe, blottie dans le rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est beau.”
Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui.

Il m’a dit :
“Que mon nom soit gravé dans ton cœur, qu’il soit marqué sur ton bras.”
Car l’amour est fort comme la mort, la passion est implacable comme l’abîme,
Ses flammes sont des flammes brûlantes, c’est un feu divin !
Les torrents ne peuvent éteindre l’amour, les fleuves ne l’emporteront pas.


– 306 –

Lecture du livre de Sirac le Sage 26, 1-4, 13-16

Heureux l’homme qui a une bonne épouse : sa vie sera deux fois plus belle.
La femme courageuse fait la joie de son mari : il possédera le bonheur tout au long de sa vie.
Une femme de valeur, voilà le bon parti, la part que le Seigneur donne à ceux qui le servent , riches ou pauvres, ils ont le cœur joyeux, en toute circonstance leur visage est souriant.
Une femme qui sait se taire est un don du Seigneur.
Rien ne vaut une femme préparée à sa tâche.
C’est un don merveilleux qu’une femme discrète.
Une âme qui se maîtrise est un trésor sans prix.
Un lever de soleil sur les montagnes du Seigneur :
ainsi, la beauté d’une épouse parfaite est la lumière de sa maison.


– 307 –

Lecture du livre de Jérémie 31, 31-32 à. 33

Voici venir des jours, déclare le Seigneur,
où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une Alliance nouvelle.
Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Egypte :
Mais voici quelle sera l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés déclare le Seigneur.
Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai dans leur cœur.
Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.


– 308 –

Lecture de la lettre de St Paul Apôtre aux Romains 8, 31-35, 37-39

Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ,

Qui accusera ceux que Dieu a choisis?
puisque c’est Dieu qui justifie.

Qui pourra condamner ?
puisque Jésus Christ est mort ;
plus encore : il est ressuscité,
il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous.

Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ,
la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ?
le dénuement ? le danger ? le supplice ?

Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.

J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie,
ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir,
ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature,
rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.


– 309 –

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 12, 1-18

Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie
en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’adoration véritable.

Ne prenez pas pour modèle le monde présent,
mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser
pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu :
ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.

Que votre amour soit sans hypocrisie.
Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien.
Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle,
rivalisez de respect les uns pour les autres.

Ne brisez pas l’élan de votre générosité,
mais laissez jaillir l’Esprit ;
soyez les serviteurs du Seigneur.
Aux jours d’espérance, soyez dans la joie,
aux jours d’épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance.

Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin,
et que votre maison soit toujours accueillante.
Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non du mal.

Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie ; pleurez avec ceux qui pleurent.

Soyez bien d’accord entre vous ; n’ayez pas le goût des grandeurs,
mais laissez-vous attirer par ce qui est simple.
Ne vous fiez pas à votre propre jugement.
Ne rendez à personne le mal pour le mal,
appliquez-vous à bien agir aux yeux de tous les hommes.
Autant que possible, pour ce qui dépend de vous,
vivez en paix avec tous les hommes.


– 310 –

Lecture de la première lettre de Saint Paul aux Corinthiens 6, 13 c-15

Frères,
notre corps est pour le Seigneur Jésus et le Seigneur est pour le corps.
Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur,
nous ressuscitera aussi, par sa puissance.

Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ,
Celui qui s’unit au Seigneur
n’est plus qu’un seul esprit avec lui.
Fuyez l’impureté.
Tous les péchés que l’homme peut commettre
sont extérieurs à son corps ;
mais l’impureté
est un péché contre le corps lui-même.
Ne le savez-vous pas ?

Votre corps est le temple de l’Esprit Saint,
qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ;
vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes,
car le Seigneur vous a achetés très cher.
Rendez gloire à Dieu dans votre corps.


– 311 –

Lecture de la première lettre de Saint Paul au Corinthiens 12, 31-13 8 a

Frères,
parmi les dons de Dieu
vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur.
Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres.

J’aurai beau parler toutes les langues de la terre et du ciel,
si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour,
je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.

J’aurais beau être prophète,
avoir toute la science des mystères
et toute la connaissance de Dieu,
et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes,
s’il me manque l’amour, je ne suis rien.

J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés
j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour,
cela ne sert à rien.

L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien de malhonnête ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas;
il n’entretient pas de rancune
il ne se réjouit pas de ce qui est mal,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.

L’amour ne passera jamais.


– 312 –

Lecture de la lettre de St Paul aux Ephésiens 5, 2a 21-33

Frères,
vivez dans l’amour
comme le Christ nous a aimés, et s’est livré pour nous.

Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ;
les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus ;
car, pour la femme, le mari est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps.

Eh bien ! si l’Église se soumet au Christ,
qu’il en soit toujours de même pour les femmes à l’égard de leur mari.
Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ :
Il a aimé l’Église, il voulait la rendre sainte
en la purifiant par le bain du baptême et la Parole de vie ;
il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante,
sans tâche, ni ride, ni aucun défaut ; il la voulait sainte et irréprochable.

C’est comme cela que le mari doit aimer sa femme :
comme son propre corps.
Celui qui aime sa femme s’aime soi-même.
Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin.
C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps.

Comme dit l’Écriture :
A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.

Ce mystère est grand :
je le dis en pensant au Christ et à l’Église.
pour en revenir à vous,
chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même,
et la femme doit avoir du respect pour son mari.


– 313 –

Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens 3, 12-17

Frères,
puisque vous avez été choisis par Dieu,
que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés,
revêtez votre cœur de tendresse et de bonté,
d’humilité, de douceur, de patience.

Supportez-vous mutuellement
et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire.
Agissez comme le Seigneur : il vous a pardonné, faites de même.
Par dessus tout cela, qu’il y ait l’amour : c’est lui qui fait l’unité dans la perfection.
Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps.

Vivez dans l’action de grâce.
Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse
Instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse ;
par des psaumes, des hymnes et de libres louanges,
chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus-Christ,
en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.


– 314 –

Lecture de la première lettre de Saint Pierre Apôtre 3, 1-9

Frères,
quand les femmes sont soumises à leurs maris,
s’il arrive que certains refusent de croire à la Parole de Dieu,
ils seront gagnés, sans paroles, par la conduite de leur femme,
en ayant devant les yeux
cette certitude pure et pleine de respect.

Femmes, ce qu’il vous faut,
ce n’est pas seulement la beauté extérieure,
– raffinement de coiffure, bijoux d’or, belles toilettes ;
mais, au fond de vous-mêmes,
une âme qui ne perd jamais sa douceur et son calme :
voilà ce qui est précieux aux regard de Dieu.

C’est cela qui faisait la beauté des femmes d’autrefois :
elles, qui espéraient en Dieu, étaient soumises à leurs maris :
Sara, par exemple, obéissait à Abraham,
qu’elle appelait son seigneur.
Vous êtes devenues ses filles ;
faites donc ce qui est bien, sans crainte et aucun trouble.

A votre tour, vous les hommes,
sachez comprendre, dans la vie commune, que les femmes sont des êtres délicats ;
traitez-les avec respect, puisqu’elles héritent, au même titre que vous,
de la grâce qui donne la vie.

Ainsi, rien ne viendra contrarier vos prières.
Enfin, que tout le monde vive parfaitement uni,
plein de sympathie, d’amour fraternel, de tendresse, de simplicité.
Ne rendez pas le mal pour le mal,
ni insulte pour l’insulte ;
au contraire, appelez sur les autres la bénédiction
puisque, par vocation,
vous devez recevoir en héritage les bénédiction de Dieu.


– 315 –

Lecture de la première lettre de Saint Jean 3, 18-24

Mes enfants, nous devons aimer :
non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité.

En agissant ainsi,
nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité,
et devant Dieu nous aurons le cœur en paix ;
notre cœur aurait beau nous accuser,
Dieu est plus grand que notre cœur,
et il connaît toutes choses.

Mes bien-aimés,
si notre cœur ne nous accuse pas,
nous nous tenons avec assurance devant Dieu
Tout ce que nous demandons à Dieu,
il nous l’accorde
parce que nous sommes fidèles à ses commandements
et que nous faisons ce qui lui plaît.

Or, voici son commandement :
avoir foi en son Fils Jésus-Christ, et nous aimer les uns les autres
comme il nous l’a commandé.
Et celui qui est fidèle à ses commandements
demeure en Dieu,
et Dieu en lui ;
et nous reconnaissons qu’il demeure en nous,
puisqu’il nous a donné son Esprit.


– 316 –

Lecture de la première lettre de saint Jean 4, 7-12

Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu, et ils connaissent Dieu.
Celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.
Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.


– 317 –

Lecture de l’Apocalypse de Saint Jean 19, 1.5-9a

Moi, Jean,
j’ai entendu dans le ciel comme une voix puissante celle d’une foule immense qui proclamait :
“Alléluia !
C’est à notre Dieu qu’appartiennent le salut, la gloire et la puissance.”

Et du trône venait une voix qui disait :
“Chantez les louanges de notre Dieu, vous tous qui le servez et le craignez,
des plus petits jusqu’aux plus grands”.
Alors j’entendis comme la voix d’une foule immense
comme la voix des océans ou celle de violents coups de tonnerre.

Elle proclamait :
“Alléluia :
Le Seigneur notre Dieu a pris possession de sa royauté, lui le tout-puissant.
Soyons dans la joie, exultons, rendons-lui gloire, car voici les noces de l’Agneau.
Son épouse a revêtu ses parures,
Dieu lui a donné un vêtement en fin tissu de lin pur et resplendissant,
qui est la sainteté des justes”.

Un ange me dit alors :
“Ecris ceci : Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau !”