N°370-Le Doute

feuille paroissiale N 370

 

Le Doute.

« Existe-t-il seulement, ce Dieu de notre enfance et de nos espérances ? Je ne sais pas. Mais rien d’autre n’existe. ». Ainsi Jean d’Ormesson conclut son livre : « C’était bien ».

Virginie converse depuis des mois avec Alban, via les réseaux sociaux. Il y a du bien en cela.Ils apprennent à dialoguer, à se livrer bien avant la rencontre. « Au Commencement est le Verbe, et le Verbe était Dieu ». La rencontre de la Samaritaine et de Jésus commence par une demande : « Donne-moi à boire ». S’installe un dialogue qui conduira à la connaissance : « tu dis vrai je n’ai pas de mari, j’en ai eu cinq ! » et de la connaissance germera la reconnaissance : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. ».

Viendra la décision de se rencontrer : ce sera dimanche prochain 16h au café de la place V. HUGO ! ». Sera-t-il là ? Serait-il capable de me poser un lapin ? Non évidemment, bien sûr qu’il sera là ! et si ?  Et si tout cela n’avait été que supercherie, illusion, mirage ? Non il ne peut en être autrement, il sera là.

Derrière toute certitude subsiste la part de doute. Un jour, j’ai donné ma vie au Seigneur. Il faut dire que depuis l’enfance, il m’avait travaillé le cœur. Certes, il y eut la tornade de l’adolescence, ce moment tant important où je remettais tout en cause pour mieux peut-être ensuite reconstruire ma foi et sa part de vérité… Puis le cœur se mit de nouveau à vibrer, et le bonheur ne s’est pas éteint depuis. Le bonheur « d’être sous les ailes du Seigneur comme le petit poussin sous les ailes de la poule. Il est mon roc, mon bouclier, ma forteresse, auprès de lui je trouve mon appui. »

Ok, mais s’il n’était pas là au bout de la route ? Si je ne me retrouvais pas enserré dans ses bras, moi qui attends cela depuis des jours et des années !

Mais bien sûr Bruno : Il sera là !

« Existe-t-il seulement, ce Dieu de notre enfance et de nos espérances ? Je ne sais pas. Mais rien d’autre n’existe. »

Et c’est Bien !