N°407-Merci ANTHONY
Merci Anthony !
« Ah ! bon Dieu ! qu’c’est embêtant
D’être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu’c’est embêtant
Je n’suis pas bien portant. »
Des tremblements, les yeux qui piquent, des courbatures, des nausées, un mal de tête… le virus est là, il attaque !
La meilleure place est au fond du lit. Incapable d’en faire plus… Comme beaucoup d’entre-vous, sans-doute, je suis un très mauvais malade. Le moral est dans les chaussettes. Qui plus est quand au cours des conversations vaille que vaille, il n’y a que le pessimisme qui prime alors vraiment il vaut mieux rester au fond du lit.
J’’espère que je ne transmettrai à personne cette maladie qui m’accable et qui, virale, peut être bien contagieuse. Si contagion il doit y avoir, je l’espère, ce sera celle de partager une espérance indéfectible en Christ. Il est celui qui relève, qui ouvre un avenir, qui me fait croire qu’aucune situation n’est inéluctable, que le salut nous est donné au-delà de nos infidélités.
Avant cette torpeur qui m’abat, il y eut une belle ordination celle d’Anthony, dimanche dernier. Un beau moment pour notre Eglise diocésaine, une belle liturgie, certes quelque peu différente de celle d’il y a 43 ans, mais les temps ont changé, et alors peu importe !
Ce qui importe, c’est l’enthousiasme, le désir de se donner à fond, d’aimer les gens, d’aimer le Christ et je ne doute pas de cela chez Anthony, comme chez beaucoup de mes jeunes confrères.
Un beau moment pour notre Eglise diocésaine qui faisait suite huit jours avant avec l’accueil de prés de 400 personnes défavorisées dans cette même cathédrale. Notre évêque a d’ailleurs fait un beau lien entre ces deux événements.
Quand : « L’estomac est bien trop bas, que les hanches s’démanchent
et que l’abdomen s’démène ainsi que les épaules qui se frôlent…
certes, Mon Dieu c’est bien embêtant de ne pas être bien portant »
Mais, Mon Dieu, tu me donnes une bonne dose de remontant, un bon calmant qui pourrait bien me remettre bientôt sur pied !
Je vous l’assure chers lecteurs, la semaine à venir sera meilleure que la présente !
Fraternellement, Abbé Bruno