N°470-Nuit blanche

feuille paroissiale N 470

Je viens de terminer une nuit blanche. Serait-ce dû au diner frugal qui précédait ? je n’y songe pas. Aurais-je quelques soucis en ce moment ? Nenni. Un virus de passage ? je n’en ai aucun symptôme.

Que c’est long une nuit lorsqu’il faut à tout instant chercher le sommeil. Certains compteraient les moutons, d’autres réciteraient le chapelet, se réfugieraient dans la lecture. Pour ma part, je refais le monde et l’Eglise, je revisite tous les amis dont la santé est fragile, tous ceux et toutes celles qui se sont confiés à ma prière. Je me projette dans les temps futurs… les heures passent et je suis toujours conscient… d’autres sont au travail : soignants dans les hôpitaux et les maisons de retraites, pompiers, gendarmes et policiers, ouvriers en 3X8…

« Seigneur, mon Dieu et mon salut,
dans cette nuit où je crie en ta présence,
que ma prière parvienne jusqu’à toi,
ouvre l’oreille à ma plainte. » Ps 87

Je suis au milieu de la nuit comme le jeune Samuel : « parle Seigneur, ton serviteur écoute ! »

Enfin le jour se lève, un jour nouveau commence, un jour reçu de toi Seigneur. Debout ! la nuit prochaine sera sans-doute réparatrice, la journée s’annonce habitée de nombreuses activités et rencontres. Il n’est pas temps de sommeiller !

Un mot dans l’évangile du jour : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! ». Que ce mot m’accompagne tout au long de ce jour .

Bonne semaine à chacun d’entre-vous

Abbé Bruno