N°153- Les jeunes veulent une Eglise courageuse !
les jeunes veulent une Eglise courageuse !
Mercredi s’est ouvert à Rome le synode des évêques sur le thème de « la jeunesse, la foi et le discernement vocationnel » l’assemblée reflète l’Eglise dans sa diversité : 267 Pères synodaux – cardinaux, archevêques, évêques, ainsi qu’une vingtaine de prêtres ou religieux – ; huit délégués fraternels d’autres confessions chrétiennes ; 23 experts ; 49 auditeurs dont 34 jeunes du monde entier.
« Les jeunes réclament une Eglise “extravertie”, engagée dans le dialogue avec la modernité », a affirmé le cardinal Lorenzo Baldisseri à l’ouverture des travaux de la XVe assemblée ordinaire du synode. « Nous voici, venus des 5 continents, pour écouter la voix des jeunes et leur répondre avec un cœur de Pasteurs », a-t-il déclaré.
les jeunes sont une partie vitale de l’Eglise et ne sont pas de simples interlocuteurs d’une institution qui leur est extérieure ». « Les jeunes, a-t-il ajouté, réclament une Eglise qui avance, en particulier avec le monde des nouvelles technologies, dont il faut reconnaître les potentialités et orienter l’utilisation correcte… ils veulent être protagonistes du renouveau ecclésial en acte : avec les pasteurs et les adultes, ils désirent contribuer à édifier une Eglise plus évangélique, plus courageuse, plus participative et plus missionnaire. »
Au moment où notre Eglise traverse une période de grande turbulence, dans laquelle nous sommes tous décontenancés, il nous est bon d’entendre cet appel venant de la jeunesse,
oui, nous la voulons toujours plus évangélique notre Eglise, Jésus ne s’est jamais rangé du côté de ceux qui mènent le monde et les opinions publiques, Il s’est fait proche « des petits » et des humbles, prenant lui-même la dernière place.
Oui, nous la voulons courageuse, notre Eglise. Reconnaissants qu’elle rassemble un peuple de pécheurs et non de vertueux, un peuple ayant le désir profond de ne jamais céder à la facilité, de toujours se remettre en question pour vivre une conversion qui annonce au monde que l’homme ne s’en sortira pas tout seul, mais qu’il peut compter sur le Christ, lui seul nous sauve du mal qui ronge notre humanité.
Oui nous la voulons plus participative et plus missionnaire, notre Eglise. Personne au nom d’une ordination, d’une mission confiée, peut s’arroger le pouvoir d’être seul maître à bord. Tous au nom du baptême commun, de l’Esprit qui nous habite nous devons prendre part à la tâche d’aller à la rencontre de nos frères porteurs d’un message d’une fraîcheur inouîe.
Ami lecteur, ce n’est vraiment pas le moment de quitter la barque, courage !
Bonne semaine à tous !
Abbé Bruno