N°239-Un monde en souffrance
Un monde en souffrance :
Il y a 75 ans tout juste survenait l’un des plus grands drames de l’histoire du Japon. Le pays commémorait ce jeudi l’attaque nucléaire du 6 août 1945 sur la ville d’Hiroshima qui avait fait plus de 140.000 victimes.
Après la spectaculaire explosion de mardi à Beyrouth, le nombre de victimes ne cesse de croître. Selon un dernier bilan provisoire, 137 personnes sont décédées et 5 000 autres sont blessées.
A ce jour 712 334 personnes sont décédées dans le monde du coronavirus.
L’insouciance est mise à mal, l’inquiétude quant à l’avenir est dans tous les esprits, comment se relever de ces crises qui nous touchent, quelle sera l’amplitude de la crise économique qui va toucher la planète entière ?
Dans quelques jours les chrétiens se tourneront vers Marie, la mère du Christ. Ils se souviendront que Marie était là au pied de la croix, mère en souffrance comme tant de maman à travers le monde, à travers les âges qui pleurent un enfant, la perte d’un être cher.
Marie consolatrice des affligés, Notre Dame de la consolation ce vocable fait parti des nombreux titres donnés à la Vierge Marie.
« Dieu consolera son peuple proclame le prophète Isaïe « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu, parlez au cœur de Jérusalem et criez-lui que son service est accompli, que sa faute est expiée » (Is. 40, 1-2)2. Dieu est force et réconfort. Il n’abandonne pas son peuple.
Au temple de Jérusalem, Siméon ‘le vieillard juste et pieux’ attendait la ‘Consolation d’Israël’ (Lc 2:25), il reconnait son arrivée en l’enfant Jésus présenté au Temple par ses parents.
Mère des affligés Marie est pleine de compréhension et tendresse parce que, elle-même, est passée par là. Elle est témoin et servante de la Consolation que Dieu a promise à son peuple, même dans les situations humainement désespérées, là où Dieu semble absent.
Marie conduit ceux qui l’invoquent à gouter à la miséricorde, à la tendresse, à la consolation qui vient du Père Avec St Paul qui écrit aux chrétiens de Corinthe, Marie peut dire : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos détresses, pour nous rendre capables de consoler tous ceux qui sont en détresse» (2 Cor 1:3-4).