N°262-Dans la plénitude de la foi
J’ai beaucoup aimé ce passage de la lettre aux hébreux que nous avons lu dans la liturgie de ce jeudi :
(He 10, 19-25)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères, Avançons-nous vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi,
le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.
Comment ne pas penser que ce texte écrit dans un autre contexte, l’est aussi pour ces temps difficiles de pandémie. Tout est dit, c’est le cœur de la vie chrétienne. Nous marchons avec un but vers Celui qui nous attend sur la route comme le Père du prodigue en Luc Ch 15. Il nous attend non pour nous faire la leçon, mais pour nous prendre dans ses bras. Ayons un cœur sincère et rempli de confiance, voilà notre Foi.
Dans un contexte anxiogène, dans un pays de râleurs où rien ne va jamais, où les autres ont toujours tort, font toujours mal, où rien n’est plus comme avant, soyons des femmes et des hommes remplis d’Espérance. Cette Espérance prend sa source en Christ, pourquoi demain serait-il pire qu’hier, nous marchons vers la lumière.
Prenons soin les uns des autres, la pauvreté, la misère, la solitude souvent se cachent. Halte à l’individualisme, c’est ensemble que nous gagnerons. Que personne ne soit laissé à la marge ! quand le petit est servi, le riche l’est aussi. Tant est tant, souffrent, ont besoin d’écoute. Auriez-vous vu l’émission de France 3 mercredi soir sur les « enfants placés », que de souffrance ! Oui prenons soin les uns des autres, stimulons-nous à bien agir et à vivre dans l’amour.
Quant au dernier appel : « Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous. ». Je ne commente pas c’est sans-doute ringard et dépassé !!!
Allez bonne semaine à chacun, à chacune.
Abbé Bruno