N°339- Héroisme et Sainteté
Héroïsme et Sainteté à deux pas de chez nous !
La semaine dernière, nous étions nombreux pour participer à la conférence proposée par Past’opale sur l’aide apportée aux migrants, qui chez nous, espèrent rejoindre l’Angleterre.
Nous fûmes secoués par l’apport de Mrs Guy LARDE président et Jean Marc LAMBLIN de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer).
Quel contraste entre la misère d’hommes, femmes et enfants cherchant une terre d’accueil et l’héroïsme de ces 20 bénévoles de la SNSM de BERCK qui 365 jours par an, 7 jours sur 7 sont prêts à affronter les éléments pour aller sauver des vies humaines en perdition au large du détroit.
Des migrants aux mains de passeurs sans scrupules qui leur larguent des embarcations de fortune provenant de Chine, dont nous avons peine à imaginer la fragilité, avec des moteurs sans grande résistance et parfois même des gilets de sauvetage fictifs.
Hommes, femmes, enfants, bébés ne sachant pas nager qui, été comme hiver mettent tout leur espoir dans cette dernière traversée, à deux pas de ces falaises blanches qu’ils aperçoivent comme ligne d’horizon. A quelques encablures de nos plages, voici le boudin qui crève, le moteur qui s’éteint, l’embarcation de fortune qui se replie sur ses occupants… parfois dans une eau glaciale, au cœur de la nuit, qui entendra le cri ?
Face à cette tragédie humaine, des hommes et des femmes bénévoles, ayant eux aussi une famille, un travail, des occupations et des engagements divers, s’engagent. À tout moment, jours ordinaires comme jours de fêtes, ils partent secourir des sœurs et des frères en humanité.
Au cœur de cet été, comment ne pas porter par la pensée et la prière ces pompiers volontaires ou professionnels luttant contre les incendies qui ravagent nos forêts françaises.
Nous sommes souvent anéantis, désespérés devant la barbarie, les guerres, les tragédies provoquées par la folie de certains hommes. Mais comment ne pas s’émerveiller devant le courage, l’abnégation, l’héroïsme qui poussent tant d’entre-nous, au prix de leur vie parfois, à aller tendre la main pour sauver la vie
« Ce que tu fais au plus petit de mes frères c’est à moi que tu le fais »
Bonne semaine à chacun
Abbé Bruno