N°384-Une bonne dose de pilules Faustaire
Une bonne dose de pilules Faustaire !
Elisabeth, ayant à cœur de recevoir régulièrement la famille de l’un de ses fils, nous disait combien il était important pour elle de prendre régulièrement quelques pilules Faustaire. En effet, au cours du temps, nous apprenons petit à petit à ne pas intervenir face à des comportements, des paroles qui parfois, qui souvent, déroutent, désarçonnent.
Maman me répétait souvent au cours de mon enfance qu’il fallait tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, car si la parole est d’argent, le silence est d’or.
Certes, père et mère, il important d’oser une parole auprès de son enfant pour lui indiquer le bon chemin, le reprendre, lui transmettre des connaissances… puis, petit à petit, l’adulte se retire afin de permettre à l’adolescent, au jeune adulte d’être lui-même, d’assumer ses responsabilités, de prendre son envol.
Le grand-parent apprend le silence. Un silence qui permet de ne pas casser une relation, de garder le contact quoi qu’il en coûte, pudeur et respect sont au rendez-vous.
Comment ne pas accueillir le silence de Dieu. Un silence qui désarçonne, un silence qui est souvent interprété comme une absence. Affronté à l’épreuve, à la souffrance, à la mort, Que fait-il ? où est-il ?
Nous connaissons tous ce poème : « Pourquoi m’as-tu abandonné lorsque j’avais le plus besoin de toi ? » Il me répondit : « Mon enfant chéri, je t’aime et je ne t’abandonnerai jamais, jamais, jamais. Surtout pas lorsque tu passes par l’épreuve. Les jours où il n’y a qu’une seule empreinte dans le sable sont exactement ceux où je t’ai porté dans mes bras »
« Le langage de Dieu, c’est le silencieux amour » : dit saint Jean de la Croix.
« Pour le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour ». 2 P 3. 8B-9. Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse, comme le pensent certaines personnes ; c’est pour nous qu’il patiente : car il n’accepte pas d’en laisser quelques-uns se perdre ; mais il veut que tous aient le temps de se convertir.
Ami, n’oublie pas à la pharmacie de commander quelques-unes de ces pilules qu’Elisabeth use volontiers.
