N°468-le Bonheur.
Le bonheur !
Il peut être grand, lorsqu’un rêve s’accomplit après de longs efforts : acquérir un diplôme, gravir un sommet, je pense à Martin et ses frères accompagnant Gautier, handicapé, au sommet du Kilimandjaro…
Le bonheur, il peut être unique lorsque l’homme rencontre sa bien-aimée : « Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier. Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. » Ps 127
Le bonheur, il peut être partagé, multiplié, lorsque l’enfant paraît. Certes il est comme une bénédiction, mais l’arrivée des frères et des sœurs, n’entamera pas l’amour du premier, il se démultipliera.
Le bonheur, il est au singulier mais aussi au pluriel, comme celui de Charlie DALIN le 14 décembre dernier remportant le Vendée Globe après 64 jours de mer, mais aussi l’équipe de France de rugby à VII remportant la médaille d’or aux jeux olympiques avec Antoine DUPONT.
Tout cela est vrai, néanmoins l’essentiel ce sont les petits bonheurs de chaque jour, à tout moment : la complicité d’un regard, l’inattendu d’une rencontre, les retrouvailles, le repas partagé, les petits pois que l’on écosse à plusieurs autour de la table se racontant la soirée de la veille, les « je t’aime », les câlins, la fierté d’un papa, d’une maman…
Dieu Lui-même se réjouit dès les commencements, lorsque jour après jour il trouve que cela est bon. Lorsque le Fils retrouve le chemin de la maison : « Tuons le veau gras, festoyons, mon Fils que voilà était mort et il revenu à la vie ». Quel sera notre bonheur lorsque nous entendrons la Parole de l’évangile de Matthieu ch 25 : « entre dans la joie de ton Maître ». Nous sommes le bonheur de Dieu.
Le bonheur, il se construit, il s’accueille, il se partage… il est là, dans le quotidien de la vie, encore faut-il avoir des yeux pour voir et des oreilles pour entendre.
J’ose vous le dire aujourd’hui, mon bonheur c’est vous !
Abbé Bruno